4ème FORUM SUR LA TRANSFORMATION DIGITALE ET LA CYBERSECURITE : LE DR RAYMONDE GOUDOU COFFIE APPORTE LE SOUTIEN FERME DU GOUVERNEMENT.
La ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public, le Dr Raymonde Goudou COFFIE, représentant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et au nom de son collègue Mamadou Sanogo de l’Economie Numérique et de la Poste, a officiellement ouvert jeudi au Sofitel Abidjan Ivoire la 4è édition du Forum dénommé Africa Cyber Security Conference. Le thème de cette conférence : « La feuille de route de l’Afrique pour la 4ème révolution industrielle : transformation digitale et cybersécurité », a donné l’occasion à madame le ministre, qui tout en exprimant le soutient de l’Etat de Côte d’Ivoire aux initiateurs de cette importante rencontre, de démontrer que le bien-être, le progrès social du citoyen ivoirien est une préoccupation constante pour le Président de la République SEM Alassane Ouattara et son gouvernement. Il n’a pour ce faire pas hésiter en plus de nombreuses réformes dans le cadre de la modernisation de la gestion de l’Etat, de créer en 2017, un département ministériel dédié exclusivement à la Modernisation de l’Administration et à l’Innovation du Service Public. Le rôle et l’importance de la transformation digitale et du numérique dans le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire n’avait donc pas échappé à ses dirigeants. Le Dr Raymonde Goudou COFFIE a donc rappelé certains outils de modernisation de l’Administration et de l’innovation du service public qui permettent de mieux adresser les besoins et de satisfaire les demandes des usagers-clients. C’est la principale vocation du portail du citoyen qui a pour rôle de coordonner toutes les initiatives du gouvernement en matière de dématérialisation des procédures administratives et de permettre ainsi au citoyen qui a la possibilité d’interagir avec son Administration de se satisfaire de ses services. La ministre Raymonde Goudou COFFIE a par ailleurs encouragé tous les start-uppeurs qui vont laisser apprécier leur savoir-faire pendant les 48 heures que va durer le forum africain sur la cybersécurité, tout en espérant que leurs exemples inspirent d’autres jeunes africains pour que la transformation digitale soit une chance pour tous. Insistant sur le rôle de la femme dans la transformation digitale de l’Afrique, elle s’est appuyée sur l’une de ses réflexions lors de la conférence sur la contribution de l’Assistante dans le développement de son entreprise, pour atténuer la vague de peur devant la percée et la dictature du numérique et de la robotisation qui constitueraient des menaces pour des emplois. L’homme et dans le cas d’espèce, l’Assistante aura toujours son rôle à jouer aux côtés des services que rendra le robot à la société. Elle a même énuméré des secteurs d’activité où l’activité du robot et du numérique sont prépondérant. Notamment l’industrie automobile et la médecine avec la nanochirurugie. Marc Coulibaly, l’initiateur de cette grande conférence a expliqué les enjeux de ce rendez- vous et du thème choisi pour cette année. On peut retenir de sa conférence que l’Afrique avec une population de 1 milliard âgée de moins de 25 ans et de 600 millions de jeunes de moins de 19 ans à l’horizon 2030, en plus de ses ressources naturelles dispose d’importants atouts pour prendre sa place dans cette 4è révolution industrielle. Elle devra donc se résoudre à s’engager dans la transformation digitale et le numérique pour améliorer ses performances économiques, son développement socio-économique et prolonger l’espérance de vie de ses populations. Toutefois avec ce que donne à voir, les sociétés trop modernisées, il a recommandé que l’Afrique engage cette révolution dans le respect de sa culture, de ses valeurs et de son identité propre. Car le développement social et économique puis les progrès qu’il induit se font par les hommes et pour les hommes. De ce fait dans le modèle de développement économique de l’Afrique au cœur de cette 4è révolution industrielle, note Marc Coulibaly, les hommes et les femmes doivent être des éléments déterminants pour que la relation avec l’intelligence artificielle soit dynamique. Et que l’homme ait confiance au robot qu’il aura construit avec ses propres canaux et sa perception du monde et du développement social et économique.