PERFECTIONNEMENT DES CADRES DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE : 3 CADRES DU MINISTERE DE LA MODERNISATION REÇOIVENT LEURS DIPLOMES.
Antoine Bessin, Directeur des Ressources Humaines, Madame Kodjo, inspecteur technique officiant à l’Inspection générale et Madame Bosso anciennement membre de l’Inspection technique et aujourd’hui en fonction à l’Inspection Générale d’Etat, ont reçu samedi dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères, leurs diplômes de fin de formation pour le programme de perfectionnement en management des cadres de l’Administration publique initié par MDE et l’Ecole Nationale d’Administration du Québec. Cette cérémonie de graduation qui met fin à huit d’apprentissage à travers un programme intense et éprouvant mais non moins exaltant, a eu lieu en présence de Pierre Douhou, Directeur de Cabinet adjoint, représentant le Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, présidente de cette manifestation, et de plusieurs directeurs mandatés par les ministres de la Communication et des Mediaş, Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le Ministre du Plan et du Développement . Parmi les heureux lauréats, de grands noms de l’Administration Publique : le Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Brice Kouassi anciennement, Directeur des Examens et Concours, Bilé Diéméleou, Directeur général de L’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTCI), le Pr Didi Kouko, première femme cancérologue, Directeur du Centre de cancérologie et de Radiothérapie de Cocody et prix d’excellence 2018. Ils ont tous par leur attitude empreinte de modestie, démontré que le diplôme n’est pas forcément le plus important, mais le plus important est la capacité pour l’homme de se remettre en cause par la formation, pour mieux se connaitre et mieux servir sa communauté, son entreprise. Car la Côte d’Ivoire a besoin de ses cadres pour son développement mais des cadres compétents et ne pas répondre à cet appel n’est pas une option. Car comme l’a dit la présidente de cette deuxième promotion du Public-AMP (Public Advanced Management Program), le Pr Edmée Mansilla, exercer « l’autorité par l’exemple » et non « le pouvoir par la contrainte » les quatre auditeurs qui ont donné leurs témoignages ont situé, vu l’importance des dividendes personnels et professionnels qu’ils ont engrenés, le caractère utilitaire de ce programme de perfectionnement en management des cadres de l’Administration publique. Des chefs d’entreprises et des directeurs d’administrations publiques se sont redécouverts et ont repensé leur système de management et leurs relations avec leurs collaborateurs jusqu’aux relations interpersonnelles avec les membres de leurs familles nucléaires, principalement avec leurs épouses et époux. Parce que des modules, comme en témoigne le Pr Edmée Mansilla qui dans son discours a donné un aperçu du contenu pédagogique du programme de perfectionnement qui a duré huit mois, la méthode de l’étude de cas, a appris aux auditeurs à s’écouter, à argumenter leurs positions, à tenir compte des avis des autres, à faire des concessions. Ils ont particulièrement retenu, en Gestion publique, que l’Administration publique doit être gérée comme une entreprise privée. En recherchant la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la transparence et l’imputabilité et la performance en continu, en somme, que la valeur publique doit toujours être considérée. Par ailleurs en management des Opérations, ces « étudiants » ont appris comment faire plus avec moins et comment accorder de l’importance à la stratégie. Le module de management des personnes leur a fait découvert le vrai leader. Celui-là qui en plus de faire en sorte que le travail soit bien fait, coache et développe chaque membre de son équipe. Mariam Dao Gabala, qui a fait cette formation il y a dix ans a recommandé à cette élite qui porte à 900 les cadres formés par ce programme dont 80% issus de l’Administration publique, a appliquer quotidiennement ces recettes dans la façon de diriger leurs entreprises et services. Car le développement de la Côte d’Ivoire doit être les résultats des efforts conjugués des cadres du public et du privé.